Réalisée conjointement par Deloitte et E&B Data, cette étude se distingue en se concentrant principalement sur les entreprises œuvrant du côté de l’offre des produits, logiciels et services relatifs à la fabrication de pointe au Québec ainsi que sur les enjeux liés à la demande des entreprises manufacturières.
L’étude réalisée couvre l’ensemble des entreprises du côté de l’offre. Elle en distingue les réalités propres à chacune selon leur taille et le type d’activité (fabrication, logiciels, services).
Le ministère fédéral de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique (ISDE), Développement économique Canada (DÉC) pour les régions du Québec, le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), le Mouvement Desjardins et le REAI ont appuyé cette étude.
Au travers de l’étude, nous remarquons qu’en plus d’une croissance annuelle affichée de 15% par année depuis trois ans, les exportations des produits et services de ces fournisseurs ont augmenté très rapidement entre 2016 et 2018, comme en témoigne l’évolution des exportations canadiennes de robots industrielles.
Bon, et mauvais signe à la fois. Car si les exportations augmentent, l’implantation de ces technologies reste timide au Quebec. Une situation que déplore Louis H. Duhamel, conseiller stratégique chez Deloitte aux colonnes du journal québécois ; Les Affaires, lui, qui sensibilise depuis des années l’industrie manufacturière québécoise à propos de l’importance de faire cette transition afin que l’économie québécoise demeure compétitive.
Une industrie innovante, à forte intensité en R-D, qui laisse place à beaucoup d’acteurs qui peuvent collaborer ensemble pour accélérer la numérisation des entreprises industrielles, au Quebec et au Canada.