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Marie-Philippe Gill, étudiante en génie logiciel à l’École de Technologie Supérieure (ÉTS) à Montréal et passionnée

Marie-Philippe Gill, étudiante en génie logiciel à l’École de Technologie Supérieure (ETS)

Marie-Philippe Gill, étudiante en génie logiciel à l’École de Technologie Supérieure (ÉTS) à Montréal et passionnée par les nouvelles technologies nous livre son témoignage sur la nouvelle génération de femmes en tech. Elle est aussi l’initiatrice du blog “Girl knows Tech” et a participé à pas moins de 7 hackathons.

Qu’est-ce qui vous a poussé à aller vers techno ?

Mon histoire remonte à l’école primaire, en 5-6e année, lorsque j’ai commencé à joué avec mes amies à Neopets. Il s’agit d’un site web où on doit s’occuper et « nourrir » nos créatures imaginaires, mais c’est jeu qui offre beaucoup de fonctionnalités et d’options différentes. C’est sur ce site web que j’ai appris le HTML et le CSS.

Cela m’a ensuite donné envie de prendre les cours d’informatiques pendant toute la durée de mon secondaire. J’ai eu un professeur extraordinaire au secondaire qui m’a permis d’apprendre le javascript et de prendre confiance en mes capacités. Il m’encourageait beaucoup également. Il m’a grandement influencée et aidée dans mon choix d’aller étudier en techniques de l’informatique au Cégep.

Une fois mon DEC au Cégep obtenu, j’ai décidé de poursuivre mes études en génie logiciel à l’École de technologie supérieure (ETS). Je souhaitais pouvoir approfondir mes connaissances théorique et pouvoir être gestionnaire, un jour, peut-être…

Quel est ton retour d’expérience en tant que femme dans le domaine industriel/technologique

J’ai une très bonne expérience. Que ce soit à l’université ou dans mes 5 stages en industrie, je n’ai que de bonnes histoires à raconter. Au Cégep, ça a parfois été plus difficile d’avoir quelques commentaires de la part des professeurs ou élèves, mais vraiment rien à signaler. J’ai un très beau parcours. Malheureusement, je suis consciente que ce n’est pas le cas pour toutes. Il ne faut pas se décourager, il est possible d’avoir un très beau parcours comme le mien, mais il faut être conscient-e qu’il y a encore du travail à faire!

Les difficultés que vous avez pu rencontrer ou les facilités que cela a pu vous procurer d’être une femme dans la tech.

Je n’ai pas encore rencontré de difficultés digne de mention. Peut-être qu’être une femme m’a aidée à obtenir certains stages, mais, somme toute, je crois que c’est majoritairement ma passion et mon dévouement pour une cause, soit d’avoir plus de femmes en technologie, qui m’a ouvert le plus de portes dans ma vie. Mais aussi comment tu vois le futur des femmes dans les mondes industriel et technologique.

Comment tu vois le futur des femmes dans les mondes industriel et technologique. Est-ce que d’après toi le secteur réussira à redorer son image et devenir plus attractif pour les femmes ?

Je pense que oui. On dit souvent que les femmes désirent changer le monde et n’associent pas les carrières technologiques à cette capacité de créer le changement. Avec l’essor de l’intelligence artificielle, je crois qu’il est plus facile de mettre de l’avant cette possibilité. Parce que oui, on peut changer le monde en informatique. On peut le rendre plus inclusif, plus accessible aux personnes avec des handicaps. On peut faire d’importantes innovations dans le secteur médical. Les possibilités sont grandes!

Penses tu que le monde technologique demain sera plus inclusif ? Si non, quels danger/impact voyez vous par rapport à ça ?Dans l’une de nos interviews, nous avons eu “ Mon objectif c’est que prochainement on puisse citer un équivalent féminin à Steve Jobs ”. As-tu cette ambition aussi ?

Je dirais que mon ambition est davantage au niveau du nombre de femmes en STIM. J’aimerais m’assurer dans le futur que les filles et les garçons soient tous et toutes exposés aux technologies, et qu’on leur donne leur chance de développer un intérêt dans le domaine. Je me rapporte davantage à ma propre expérience : je me souviens d’avoir tant hésité avant de choisir d’étudier en techniques de l’informatique au secondaire. J’avais plusieurs peurs. Heureusement, 2 jours avant la date limite, je me suis inscrite dans le programme. Je suis parvenue à vaincre mes peurs.

Je crois que certaines femmes laissent encore leurs peurs gagner sur leur désir de faire carrière en informatique. C’est là-dessus que je souhaite agir et faire une différence. Mon rêve est qu’elles puissent toutes faire un choix sans avoir autant de peurs que j’en ai eues.

Marie-Philippe Gill, est à retrouver sur les réseaux sociaux suivants :

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